La ville mise sur son patrimoine culturel et propose plusieurs itinéraires à visiter en particulier à cette époque de l’année, quand le soleil et la plage ne sont pas les protagonistes.
Les statistiques officielles disent que 800.000 personnes ont visité la capitale de la Costa del Sol dans la première moitié de 2016. C’est la destination touristique espagnole qui a augmenté le plus au cours des cinq dernières années, et la clé de ce succès est son engagement vis-à-vis du patrimoine culturel.
Les traditions et les fêtes, les musées, l’art, l’histoire, l’architecture, la cuisine et les nombreuses possibilités de divertissement, attirent tous les publics. Un exemple : Malaga dispose de 36 musées dans le centre historique. Les plus célèbres sont, le musée Casa Natal Picasso, lieu de naissance de l’artiste et le musée Carmen Thyssen, le Centre Pompidou et le Musée d’Etat russe de Saint-Pétersbourg. On annonce l’ouverture d’un autre musée d’ici la fin de l’année, le Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, qui exposera des œuvres remarquables de peintres espagnols tels que Joaquin Sorolla, Ramón Casas et Federico de Madrazo.
Les rues de la vieille ville de Malaga sont piétonnières, et vous invitent à marcher et découvrir les traces laissées par les Phéniciens, les Romains et les Arabes dans cette ville qui a trois mille ans d’histoire. La Alcazaba et le château Gibralfaro, qui domine les hauteurs de la ville jouissent d’une vue imprenable et sont les témoins des sept siècles de domination arabe. C’est là que se trouve également un musée archéologique avec des vestiges romains et arabes.
Les habitants de Malaga et les touristes , vont et viennent le long de l’élégante rue piétonnière du Marquis de Larios rempli de magasins de renom international. Cette rue se prolonge vers la place de la Constitution qui est entourée de cafés et restaurants. D’un côté de la place, vous trouvez le Pasaje de Chinitas, qui en 1628 était l’entrée d’un couvent. C’est là que se trouve le “Café de Chinitas” évoqué par Federico García Lorca dans un de ses poèmes. Le café a été démoli en 1937, mais sa notoriété est restée intacte.
Plus loin, sur la Place de la Merced, il ne faut surtout pas manquer une sculpture qui attire de nombreux touristes. C’est celle de Picasso, assis sur un banc. Sur cette même place, il y a un autre témoin de la tradition rebelle de Malaga, le monument au général Jose Maria Torrijos, exécuté pour son rôle dans une expédition au vue de libérer l’Andalousie et de se révolter contre le régime absolutiste du roi Ferdinand VII. « Prenez cet exemple, citoyens, mieux vaut mourir que d’accepter des tyrans », peut on lire sur le monument qui a été payé grâce à une collecte populaire et qui était resté caché derrière de grands arbres pendant l’ère de Franco.
A proximité, on trouve le Théâtre Cervantes qui est un emblème pour ce qui est de la programmation culturel de la ville. Il y a de nombreuses salles et des événements de tout genre.
La ville a récemment renouvelé le port, toujours en pensant aux marcheurs, et avec une promenade le long des jardins du Paseo del Parque. A proximité, face à la mer et de la Place de la Marina les curieux peuvent s’approcher à une grande roue qui vous permet de voir la ville de soixante-dix mètres de haut.
Malaga est riche en culture et en diversité. Les différentes possibilités qu’elle offre, sans oublier sa cuisine fraîche et délicieuse en font une destination incontournable pour se promener et passer un bon moment. Sans oublier, en ce moment, les illuminations de Noël avec un jeu de lumières de 18:30 à 21 heures tous les jour. Cela donne une vision encore plus vivante et chaleureuse d’une ville qui se dénote pour sa joie et son hospitalité.